Nous sommes des hommes ordinaires
Année 1995. Hannelore, 73 ans, reçoit la visite d’un journaliste. Ce dernier a retrouvé sa trace grâce à ses longues investigations auprès d’une association catholique d’aide à la jeunesse de Munich. Il souhaite écrire un article sur les Lebensborn, et, en particulier, celui nommé « Hochland », situé dans la petite ville de Steinhöring, à quarante kilomètres à l'est de Munich.
Bon gré mal gré, elle acceptera de lui ouvrir sa porte et de lui raconter son histoire au sein de cette maternité SS créée en 1936 afin que des jeunes filles comme elle reproduisent la race aryenne.
Suite à ces confessions Hannelore décide de tenir un journal intime où elle y raconte ces années de guerre ainsi que son parcours après-guerre. Elle y relatera notamment sa relation avec son dernier fils né à Hochland, Siegfried, qu’elle a réussi à garder lors de la débâcle de 1945. Elle y relatera ses recherches désespérées pour retrouver son premier fils, Julius et le choc en apprenant son destin. Elle y consignera également ses retrouvailles avec son troisième fils, Gregor, la difficulté qu’elle a eue à communiquer avec lui, puis son combat acharné pour retrouver son second fils, Hans qu’elle n’identifiera jamais.
C’est en trouvant sa mère morte, le jour de son anniversaire, que Siegfried apprendra tous les secrets de cette dernière. Par la suite, il n’aura de cesse de retrouver ses frères et de chercher à tisser des liens avec eux afin de rattraper le temps perdu.
A tour de rôle ils raconteront leurs vies, leurs histoires et leurs rapports avec leur mère. Ils partageront aussi leurs avis quant au nazisme d’après-guerre, comment ils acceptent le passé d’Hannelore et la source de leur naissance.
Ils retrouveront Camille, une jeune femme des forces américaines qui avaient libéré Hochland et avait aidé leur mère après la guerre.
Enfin, les trois garçons réaliseront le souhait de leur mère ….
Bulletin souscription de nsdho le thorey (483.25 Ko)