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DESCENTES AUX ENFERS

ouvrage de Marc Losson en pré ventes jusqu'au 06 avril 2024 

18,00€ TTC

Prix à l'unité : 18,00€

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RELIÉ 160 PAGES

ISBN 9782378391911

PRIX 18,00 EUROS 

REMISE 10 % JUSQU'AU 06 avril 2024

Bulletin de souscription de Descentes aux enfers ( commandes par chèque)Bulletin de souscription de Descentes aux enfers ( commandes par chèque) (346.71 Ko)

DESCENTES AUX ENFERS

Le récit «  Descentes aux enfers «  est la courte histoire de la fin de vie d’un homme qui perd tout, au fur et à mesure : Lucien est atteint d’une addiction à l’alcool, son épouse et ses deux enfants quittent la maison, il perd son travail, son logement, connait la vie des sans –abris et des sans domicile fixe, galère dans les haltes de nuit et les pensions de famille pour échouer en EHPAD où il va très vite mourir. La postface est une analyse sociologique critique des systèmes institutionnels mis en œuvre pour accompagner les personnes les plus vulnérables débouchant sur les prés requis d’un vivre ensemble à plusieurs.

 

MARC LOSSON

Marc Losson est l’auteur de plusieurs recueils de poésie dont Vieillitude, édition revue et augmentée  (2020)

Il a exercé pendant sa vie professionnelle le métier de responsable d’établissements médico-sociaux.

Il s’est engagé dès l’âge adulte dans des actions de militantisme social comme volontaire bénévole auprès des personnes les plus faibles. Le récit social : « Descentes aux enfers » et sa postface :   «  Il faut rêver le monde pour l’habiter » contribuent à illustrer l’indignité sociétale face à la violence des processus sociaux d’enfermement des personnes les plus vulnérables dans des institutions par nature obsolète et laissent entrevoir la configuration d’un accompag-nement social compassionnel.

PHOTOGRAPHIE COUVERTURE

De René TAESCH
(né le 12 février 1952 à Forbach en Moselle et mort le 9 mars 2021 à Plans-séquences) est un photographe français, également vidéaste, écrivain« Photographe, auteur, chanteur, artiste... René Taesch est décédé ce mardi à Metz, à 69 ans. Il était connu pour un bouquin unique, Rue des singes, récit autobiographique d’une vie chahutée »

Le Républicain Lorrain – 10 mars 2021

Denis Robert Extrait du livre " Portait de groupe avant démolition " Éditions Stock

" C’était pendant l’hiver 1996, où les températures sont tombées si bas. René passait ses journées au Luxembourg, le café qui fait face à la boulangerie dont la patronne n’aime ni les Arabes, ni les SDF. Je l’avais déjà croisé en ville, grand échassier sur un vélo rouillé avec un immense carton noire sur son porte- bagages. Il m’a abordé en me demandant si je travaillais encore à LIBE. Je lui ai dit que non. Il m’a fait savoir que c’était bien dommage. Il m’a dit qu’il y avait travaillé dans le passé, mais il s’était engueulé avec un artisan qu’il avait photographié et qui l’avait traité de hippie. Il a sorti des bouts de papier de sa vieille veste pour me montrer qu’il ne me racontait pas des salades. C’était d’anciennes photos jaunies avec sa signature en tout petit et des notes de pige. De toute façon, je le croyais. Ensuite il m’a proposé de jeter un œil sur ses photos ( ... ) Les photos (une vingtaine) étaient enveloppées dans des poches en plastique. J’ai regardé. Je n’en pensais rien. Il faut se mettre à ma place : vous êtes dans un café, un type maigre, aux cheveux longs et blancs, au regard bleu, vous aborde pour vous montrer des types couchés par terre, des gueules ravagées, des corps perdus sans toit et sans papiers. J’ai dit que je les trouvais bien ses photos. On a siroté ensemble nos expressos et clos cette première entrevue en parlant du temps. Je ne savais d’ailleurs pas à quel point ce sujet était d’actualité pour lui. René a remballé son carton et est retourné chez lui où il n’y avait pas de chauffage... "